Débat,point de convergence et de désaccord

Débat

Introduction

Le débat autour des ordinateurs quantiques, est de savoir si un jour, les particuliers y auront accès comme ils l’ont aujourd’hui, avec un ordinateur classique. C’est-à-dire chacun chez lui y a accès. L’une des questions venant avec cela est quelles utilisations les particuliers pourraient en faire ? Car effectivement, pour l’instant, les ordinateurs quan-tiques ne sont utilisés que pour faire des simulations, de la cryptographie, des recherches dans le domaine médical, météorologique et d’autres. Ce sont des choses que tout le monde n’a pas forcément besoin chez lui. Tout ceci n’est que suppositions. Effectivement, il n’existe pas d’ordinateur quantique en vente pour l es particuliers. Une entreprise vient de décider de commercialiser un ordinateur quantique. Toutefois, il s’adresse uniquement à des écoles voulant commencer à enseigner les bases de l’informatique et les algorithmes quantiques.

Le prix de ces machines

Le spinQ Gemini :

Gemini

Le débat portant sur la question des ordinateurs quantiques pour tous n’est pas encore très posé. Et c’est une question sur laquelle il n’y a pas eu beaucoup de réflexion. Mais les différents acteurs de ce milieu s’accordent à dire que ça sera quelque chose de très coûteux. Comme, par exemple, l’ordinateur chinois, GEMINI qui coûte environ 5 000 € [5]. Malgré ce prix, il n’est pas forcément plus puissant que les ordinateurs actuels au même prix. Alors en y réfléchissant, on comprend qu'un ordinateur quantique vraiment puissant coûteras très cher. Ce qui pourrait empêcher les classes moyennes et populaires d’y avoir accès.

L’amélioration des ordinateurs quantiques

Un des problèmes dans la quête à l’amélioration de l’ordinateur quantique est de corriger ses erreurs [2], car effectivement, avant qu’il n'arrive dans toutes les maisons, il faudrait qu’il ait plus d’une dizaine voire centaine de qubits. Un ordinateur a beau être le plus puissant au monde, s’il commet des erreurs de calcul, il n’est pas aussi efficace qu’on veuille le croire. Et c’est justement le cas de l’ordinateur quantique, certaines entreprises préfè-rent donner du temps à améliorer la puissance de leurs machines, tandis que d’autres entreprises préfèrent prendre du temps pour réduire les erreurs avant de continuer leur quête de puissance.

Une stabilité encore recherchée

Un grand point de désaccord est la stabilité de ces ordinateurs quantiques. Même si certaines entreprises ont réussi à stabiliser ces ordinateurs (en ayant peu de qubits, moins d’une centaine). Plus les ordinateurs deviendront puissants plus ils deviendront durs à stabiliser. Cela soulève la question, de savoir si un ordinateur quantique puissant pourrait exister sans prendre énormément de place comme celui de Google. Un des autres problèmes, est celui de la mesure. Effectivement nous savons qu’un qubit est un 0 et un 1 en même temps. Si nous venions à faire des mesures, manipuler ou fixer la valeur des qubits, par exemple une copie de fichiers vers une clé USB, il faudrait mesurer la valeur de ces qubits. Or de telles manipulations entraineraient une perte de sa valeur quantique et deviendrait donc un 0 OU un 1, soit un bit classique. Ce qui pose un problème de stabilité et de traitement des données.

Donc une manipulation peut faire perdre les propriétés quantiques d’un qubit. Pour empêcher cela, des entreprises ont eu l’idée de refroidir les qubits à une température proche de -273,5 °C. Pour empêcher cela, des entreprises ont eu l’idée de refroidir les qubits à une température proche de -273,5 °C. Elle permet d’isoler les qubits du monde extérieur, car à cette température plus rien ne bouge, tout mouvements des atomes et des molécules est stoppé. Cette température extrêmement froide, pourrait-elle avoir des effets néfastes, est-il bon d’avoir chez soi dans un endroit quelque chose de froid à ce niveau-là ?

Bit/Qbit

Des problèmes de sécurité

Les chercheurs réfléchissent aussi à d’autres problèmes. Notamment celui de la cybersécurité [3], car un ordinateur quantique serait beaucoup plus performant dans le décryptage. Cela s’explique par sa grande puissance de calcul. Donc cela peut poser quelques problèmes ; imaginons que n’importe qui a accès à ces or-dinateurs, une personne mal attentionnée pourrait décrypter les clés de chif-frements, clés qui sont censées protéger nos échanges sur Internet. Ce qui pourrait compromettre nos données (mots de passe ou autres). Ainsi, si tout le monde a accès à de telles machines, ça sera pour donner un moyen facile pour voler des données.

Un bon point pour l’écologie ?

Un point pouvant être important dans le débat, est le gain d’énergie qu’un ordinateur quantique pourrait avoir par rapport à un ordinateur classique. Cela peut s’expliquer par deux faits, l’un d’eux est que sur un ordinateur quan-tique les calculs sont moins complexes, donc cela engage moins d’opérations physique et donc moins d’énergie utilisés. Selon certains chercheurs les ordinateurs quantiques pourraient réduire la consommation de plus d’un million de kilowattheures [1]. Donc finalement avoir un ordinateur qui consomme moins pourrait être intére-sant, pas seulement pour les entreprises, mais aussi pour les particuliers.

Une utilité pour les particuliers ?

Un grand point de convergence dans ce débat, est au niveau de l’utilité que toutes les personnes en feraient. Effectivement, en ce moment, un ordinateur quantique est utile pour résoudre des problèmes qu’un ordinateur classique prendrait trop de temps à résoudre. Nous pouvons prendre l’exemple du processeur de la machine de Google, qui selon eux a effectué en 200 secondes, une tâche qu’un superordinateur aurait dû mettre près d’une dizaine de milliers d’années. Les ordinateurs quantiques sont aussi utiles pour de la simulation (par exemple dans le domaine médical). On peut donc se demander, si justement des personnes lambda aurait besoin de cette puissance.